Paul Raoult Maire du Quesnoy
Lors du Conseil Municipal du Quesnoy du 14 mars 2008, Paul Raoult a été élu au premier tour de scrutin Maire de Le Quesnoy par 21 voix contre 6 à Mlle Marie-Sophie Lesne. Ont ensuite été élus Adjoints par 21 voix contre 6 aux candidats de la liste présentée par l’opposition, et dans l’ordre du tableau, Michel Guyot, 1er Adjoint ; Marie-José Burlion, 2e Adjointe ; Jean-Pierre Flament, 3e Adjoint ; Christiane Defontaine, 4e Adjointe ; Michel Mercier, 5e Adjoint ; Catherine Klur, 6e Adjointe ; Daniel Williame, 7e Adjoint ; Chantal Lecossier, 8e Adjointe. Voici le discours prononcé par Paul Raoult à l’issue de son élection.
« Dimanche 9 mars 2008, la démocratie a rendu son verdict, les Quercitains ont tranché, notre liste avec près de 55 % des voix a obtenu un franc succès. Sans faire de triomphalisme de mauvais aloi, la ville du Quesnoy est resté ancrée à gauche, ce dont certains doutaient depuis quelques mois. C’est pour nous une grande victoire politique. Je voudrais remercier les électrices et les électeurs qui nous ont fait confiance et tous les candidats et militants qui nous ont aidé à organiser cette campagne.
Je suis heureux de saluer tous les élus des deux listes qui ont pris l’engagement d’assurer des responsabilités politiques municipales locales. Je salue les membres de l’opposition. Tout en sachant combien il est parfois difficile d’assumer la défaite pour l’avoir vécue, moi aussi, je leur demande d’assumer la défaite dignement et de participer positivement à la vie de notre conseil municipal. Vous êtes le contre-pouvoir critique nécessaire à toute démocratie. Je crois que nous pouvons nous retrouver, comme au Sénat où je suis dans l’opposition, sur des propositions concrètes et pragmatiques qui visent l’intérêt général.
Je veux aussi saluer Freddy Dolphin, ses adjoints et ses conseillers municipaux qui ont géré la ville dans les années qui viennent de s’écouler dans un contexte économique et social difficile et qui ont bien tenu la barre ; certains sont à nouveaux élus municipaux, ils seront le fil rouge de la continuité. Sachez que j’ai beaucoup de respect pour le travail qui a été effectué comme d’autres l’avaient fait avant vous avec Eugène Thomas, Albert Verdure, Edmond Lenfant et moi-même pendant 18 ans. On peut citer le lycée-collège, le lycée agricole, de nombreux logements sociaux, les équipements sportifs, la rénovation des remparts et des espaces verts, le contournement, l’Hôtel de Ville, et le théâtre et sa politique culturelle, la ZAE, à l’entrée de la ville, et récemment la MAS, le nouvel hôpital, la maison de retraite, en ce moment le cœur de ville, et bientôt le centre de secours d’incendie sapeurs pompiers et le centre de traitement de l’alerte.
Si je reviens comme maire, c’est par passion pour cette ville où j’habite sans discontinuer depuis 1974 ainsi que pour sa population. Vous retrouverez à l’Hôtel de Ville ce marathonien qui, après une longue campagne d’écoute des habitants, vous promet d’être un maire présent et attentif, soucieux des gens et des dossiers à porter, à mettre en œuvre, et d’obtenir le maximum de subventions, comme j’ai depuis pu le faire dans le passé. Mon expérience dans ce domaine est grande et je l’ai toujours employée au bénéfice de notre ville dans tous les domaines de responsabilité qui ont été les miens même si je n’ai jamais utilisé la « réserve parlementaire », même quand j’étais maire, récusant un système digne de l’Ancien Régime pour son opacité et son injustice politique en particulier au Sénat.
Avec toute mon équipe municipale, je serai attentif pour maintenir la fiscalité locale dont j’assume politiquement complètement le niveau relativement élevé, même si on en exagère l’importance. En effet, si on cumule la fiscalité locale et intercommunale, bien des villes de droite comme de gauche ont un niveau de fiscalité supérieur au nôtre, mais j’ai conscience qu’il faudra faire des économies et faire la chasse au gaspi.
Nous serons attentifs à la propreté et à l’embellissement de la ville ; il y faut une attention scrupuleuse et très réactive avec des moyens financiers et humains importants. Nous entendons aussi faire entendre la voix de l’innovation en matière d’écologie urbaine.
Nous veillerons au développement économique de la ville et de son bassin de vie qui va jusqu’au Valenciennois et le Val de Sambre en liaison avec l’intercommunalité et le Pays de Sambre Avesnois ; le dialogue avec toutes les forces vives, commerce, agriculture, industrie, artisanat est plus que jamais nécessaire ; n’oublions pas que 90 % des emplois créés en 2007 sont des emplois de service.
Le contexte économique encore difficile nous fait un devoir d’être à l’écoute des difficultés sociales encore fort présentes dans notre cité. Le maire est le premier interlocuteur, il est le garant de la stabilité du tissu social, et le médiateur quand arrive des problèmes d’incivilité et d’insécurité. A l’écoute des souffrances de tous, en particulier en direction des handicapés.
Nous veillerons au dialogue avec toutes les associations qu’elles soient sportives, culturelles ou institutionnelles : pour les jeunes et les nouveaux habitants du Quesnoy, c’est un élément important d’intégration.
Pour réaliser cette tâche, je vous compte sur vous tous, mais aussi sur les membres du personnel communal dont j’attends beaucoup et qui sont les premiers acteurs de la réalisation de nos projets et de nos décisions.
Je veux que mon retour serve à quelque chose pour Le Quesnoy, qu’il apporte un plus à notre ville, par mon expérience politique et mon savoir-faire pour être entendu à tous les niveaux institutionnels par mes pairs, en particulier au niveau intercommunal.
Assumer ses choix, les faire partager et prendre en compte les préoccupations quotidiennes de nos concitoyens, être en prise directe avec nos administrés, créer un climat de confiance : mon numéro de portable, qui est à la disposition de chacun depuis de nombreuses années, est le symbole de cet engagement personnel. »