Elections Cantonales
Le Parti socialiste présente ses candidats sur les deux cantons du Quesnoy, Michel Manesse sur Le Quesnoy-est, et Christiane Defontaine sur Le Quesnoy-ouest.
Le Quesnoy-est.- Paul Raoult a souhaité faire d’une pierre deux coups. En annonçant sa démission au Département, il a présenté les candidats socialistes aux cantonales, dont le maire d’Englefontaine, Michel Manesse, à qui il passe le relais sur Le Quesnoy-est. Le candidat socialiste (il aura pour remplaçante Marcelle Ghaye, maire de Jolimetz) affrontera les électeurs en mars sur un double scrutin, les municipales et les cantonales. S’il n’a pas le même charisme que son prédécesseur, il avance d’ores et déjà la carte de la « continuité de Paul Raoult » dans un canton où les « relations avec les maires des communes voisines passent bien ».
Quant à Paul Raoult, il aura « le souci de l’aider » et de mettre son expérience de conseiller général depuis vingt-six ans à son service. Il ne tarit pas d’éloges sur son dauphin, qu’il qualifie comme quelqu’un de « rigoureux, pragmatique sur tout et à l’écoute des maires du canton ». Et d’ajouter : « J’ai été élu trois fois au premier tour. Un climat de confiance a été créé. Je pense que Michel Manesse va prendre le relais facilement. »
Ce dernier compte « soutenir la majorité du conseil général », lui souffle Paul Raoult qui sait qu’il faudra se battre sur plusieurs dossiers, celui de la RD 942 et l’aménagement routier de la forêt, et l’épineux projet de la reconstruction du collège du Quesnoy, dont le site pressenti sur la friche de Cofradec a été écarté par le conseil général en raison de la présence de pollution. Agent chez EDF-GDF en 1980, puis président de la caisse mutuelle d’action sociale des électriciens gaziers à Valenciennes depuis 2005, Michel Manesse a toujours été un défenseur du service public.
Le Quesnoy-ouest.-Quant à Christiane Defontaine, élue durant dix ans au Quesnoy sous Paul Raoult puis Freddy Dolphin, jusqu’en 2005, directrice de l’ANPE à Avesnes-sur-Helpe, puis chargée de projet, elle compte récupérer ce canton perdu par la gauche en 2001, qui fut détenu par Adolphe Lemaire depuis 1976. Les instances socialistes semblent partir confiantes même si chacun sait que la « reconquête sera un combat difficile », d’autant que lors des dernières élections, législatives et présidentielles, il a basculé à droite, comme son voisin, Le Quesnoy-est. • E. B.
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